La valorisation des déchets médicaux pour les établissements de santé

Les déchets médicaux sous le jouc d’une stricte règlementation

Qu’il s’agisse de cliniques privées, de cliniques publiques, d’hôpitaux publics, d’hôpitaux privés ou tout autre établissement de soins comme les cabinets dentaires, la Loi n° 75-663 du 15 juillet 1975 modifiée ainsi que le code de la Santé Publique (Art R1335-1) règlementent de façon stricte la valorisation des déchets médicaux.

Avant d’aller plus loin voyons de plus près ce qui est défini comme étant des déchets médicaux. Il y a tout d’abord les DASRI. Les DASRI sont présentés comme l’ensemble des déchets à risques infectieux, chimiques, toxiques et radioactifs. Ces déchets de soins contiennent des micro-organismes ou des toxines pouvant facilement contaminer des personnes ayant un contact direct ou non avec, d’où la nécessité de valorisation par leurs producteurs.

Les déchets médicaux sont aussi représentés par des parties anatomiques ou PAOH, des déchets chimiques et toxiques liquides et solides (DD) mais aussi des déchets assimilables aux ordures ménagères, que l’on appelle les DAOM.

Des procédés spécifiques ont été élaborés pour la gestion de ces déchets. Le premier de ces procédés est le conditionnement. Selon les normes AFNOR et ADR, il est recommandé aux établissements de santé des sacs plastiques, des fûts plastiques, des boites pour aiguilles et des caisses pour récupérer le matériel à usage unique.

L’installation de supports de stockage pour conteneurs souples peut aussi être envisagé si des quantités importantes de déchets sont produites.

Un autre procédé, très déterminant dans la protection de l’environnement, est la délimitation d’une zone ou d’un local de stockage intermédiaire pour la collecte interne des DASRI. Les établissements de santé doivent installer des conteneurs à chaque niveau du bâtiment dans un seul et unique but : le recyclage des papiers, cartons et autres matières recyclables.

L’élimination des déchets médicaux

La valorisation des déchets hospitaliers passe inéluctablement par leur élimination. Dans un premier temps on peut se concentrer sur la valorisation énergétique de ces déchets.

• 90% du volumes des déchets médicaux : valorisation des mâchefers en sous couche routière.
• Filière sécurisée : Polluants, germes et autres agents pathogènes sont intégralement éliminés